Personne ne croyait a le appli de rencontres. Pourtant, Tinder a deja seduit 1,4 milliard d’humains.
De quoi rejouir son createur… et utilisateur
Le 15 novembre 2015, le «New York Post» titrait : «Le patron de Tinder demontre qu’il est 1 connard». Violent. L’article reprenait le contenu d’une interview que Sean Rad avait donnee quelques temps plus tot en permanence londonien «Evening Standard». Au lieu de se comporter en patron responsable et soucieux une croissance de son entreprise, qui venait d’integrer le groupe IAC (leader mondial des rencontres sur Internet) Afin de une valorisation boursiere de 2,9 milliards de dollars, cet enfant des quartiers chics de Los Angeles revenait sur sa propre experience Tinder avec moult details scabreux. Resultat : l’action devissait dans la journee de 14 a 12 dollars. Mieux (ou pire pour l’action), l’homme a l’origine du site racontait en creux etre addict a toutes les rencontres et etre (i chaque fois) «un vilain petit garcon d’une insatiable curiosite». Des propres mots, ce gamin d’immigrants iraniens (qui ont fui apres la revolution islamique de 1979) fut votre adolescent qui a souffert d’une acne tres importante et qui embarrassait des meufs. Geek et nerd avant l’heure, il recoit le premier portable mobile a 13 annees et fonde, a 18 ans, Orgoo, un site Web qui permet de regrouper ses adresses mail, ses sites de tchat, ses profils…
Tinder (amadouer, en anglais) serait-il ne en revanche d’un boutonneux en gali?re dans sa peau ? Cela reste entendu, c’est qu’au depart personne n’y croyait. «Il y a cinq annees, n’importe qui me disait que Tinder etait une idee stupide. Aujourd’hui, votre option stupide a fondamentalement redefini la maniere dont les individus creent de nouveaux liens. Elle a apporte du bonheur a d’innombrables existences, permis un nombre incalculable de bebes et cree des milliards de dollars de valeur pour les actionnaires. J’habite heureux de ne point les avoir ecoutes…», twittait Sean Rad, le 13 fevrier, a Notre veille d’une derniere Saint-Valentin. A 31 annees, ce playboy autoproclame mais bon milliardaire (1,2 milliard de patrimoine) n’est forcement pas l’homme le plus populaire : 8.475 individus seulement le suivent sur Twitter. C’est un brin maigre en regard des 1,4 milliard d’humains qui ont utilise une fois bien l’application de rencontres qu’il a inventee.
En meme moment, la popularite ne parait pas etre la preoccupation principale de Sean Rad.
Il n’a gui?re peur de perdre pour scandaleux et encore moins de declencher de sinceres inimities. Cela hait nos journalistes, qui paraissent selon lui des jaloux ou des aigris plus motives par la notoriete que via la verite, ainsi, plus largement l’ensemble de ceux qui critiquent Tinder. «Vous n’avez pas le droit de critiquer l’application, parce que c’est ce que les gens veulent. Elle reste tout juste merveilleuse.» Apres tout, le Californien ne fera que paraphraser le titre de l’album d’Elvis Presley «50 millions de fans d’Elvis ne vont pas pouvoir pas se tromper». Vous devez d’ailleurs reconnaitre que Sean Rad a eu une idee de genie : appliquer la theorie du ruissellement a la rencontre. Au debut, Tinder fut concu tel une appli Afin de gens «beautiful and successful». Elle devait permettre a des mannequins de rencontrer des financiers ou d’autres winners. Ces internautes seduisants allaient vraiment en attirer d’autres qui l’etaient legerement moins (voire gui?re vraiment) mais qui etaient bien autant en quete de rencontres. Bingo ! Tinder est ne.
- Notre petit geste qui change tout. L’appli Tinder fonctionne dans le principe du «swipe» : Di?s Que la photo d’un nouveau profil s’affiche a l’ecran, on fera glisser du doigt l’image a droite quand on aime, a gauche quand on rejette le profil. Une fonctionnalite addictive et particulierement adaptee aux smartphones, reprise avec par bien d’autres applis… dans des domaines tres varies.
Autre raison du succes de Tinder, la rapidite dans la mise en relation. Autrement dit, la possibilite de reperer des partenaires pratiquant le «tossing», le «speed sex» libre, direct et sans engagement, ne dans les annees 1970. Un fonctionnement qui avait fait le succes de Grindr, son equivalent gay concernant le «cruising». Ce dernier existant depuis 2009 (limite quatre ans plus tot), certains ont pu dire que Tinder s’en inspirait. Ce dont Sean Rad se defend, voire s’offusque. Selon lui, l’idee de base etait d’effectuer des rencontres pas forcement sexuelles. Dans le esprit, c’etait concernant se faire des copains et des potes : logique, il n’en avait nullement beaucoup. Enfin… Il en avait un bon depuis l’enfance, Justin Mateen. «On etait comme des jumeaux», dit Rad. Officiellement, Mateen reste egalement a l’origine de Tinder. Mais il a rapidement quitte l’entreprise. Motif : harcelement sexuel sur le ex-petite amie, Whitney Wolfe, consideree, elle aussi, comme etant a l’origine de Tinder. L’affaire se serait resolue par un cheque de 1 million de dollars en 2014 et, depuis, Whitney Wolfe a monte sa propre propre appli de rencontres geolocalisees, Bumble.
En decembre 2016, Sean Rad a laisse sa place de president de Tinder. Enfin, on voit ete invite via l’actionnaire, IAC. S’estimant floue par celui-ci, l’entrepreneur l’a assigne devant la cour supreme de New York. Motif : Sean Rad et sept des premiers salaries de Tinder estiment que le groupe a sous-evalue des stock-options qu’ils possedaient en s’appuyant concernant des informations erronees. L’enjeu est de taille puisque, d’apres Rad, le prejudice a via environ 2 milliards de dollars. https://besthookupwebsites.org/fr/matchcom-review/ La somme vous parait extravagante ? Elle reste a l’image de Sean Rad.