du reste, ils ont tous 1 c?ur d’artichaut, plutot volage.
Sans surprise, les applis de rencontres paraissent tres sollicitees en ce moment, ainsi, encore davantage voili le couvre-feu.
Quel passe-temps reconfortant apres 20 h, seul.e ou nullement, sage ou sulfureux, que d’eplucher un catalogue de Ken et de bikinis, d’hesiter via Tinder entre Neil « masseur de yoni entraine » — vous irez googler yoni dans la section tantrique indienne — et Chris qui jure etre propre de une personne (deux douches par jour), ne pas se fouiller au nez ni se prendre « le paquet a tout moment ». Dieu que c’est divertissant d’afficher autant d’informations intimes en toute candeur.
On voit du pire et du meilleur, certes, mais, comme l’ecrivait en novembre dernier Maia Mazaurette, chroniqueuse sexe dans le journal francais un chacun sous le titre « Et si on arretait de dire des difficultes des applis de rencontres » : « Apres une agreable journee de taf, pourquoi ne point s’en aller flaner sur Tinder ? […] Et aussi si ca ne fonctionnait pas ? On peut aimer les applis de rencontres pour d’autres raisons (c’est mon cas). »
Du leche-vitrines aussi que nos commerces paraissent i nouveau fermes ? Why not coconut ? C’est a Notre fois democratique et hygienique. Ca ne coute rien et, au pire, on risque une tindernite du pouce. Et perfect match Maia de continuer : « Divers font du coloriage ou comptent des moutons Afin de s’endormir. Moi, je compte nos abdominaux des Parisiens. Parfois, je m’endors. »
Cela evoque, Afin de les celibataires qui veulent vraiment approcher, l’exercice demeure plus complexe concernant les hommes que pour les femmes. C’etait vrai avant la pandemie, ce l’est bien et peut-etre davantage maintenant. « Mes meufs paraissent vraiment picky ces jours-ci, elles sont TRES sollicitees », me confirme 1 petit ami dans la trentaine, inscrit a Tinder, Bumble et Hinge. « depuis de nombreuses nouveaux abonnes et ils font du panel. Sans compter les mesures de couvre-feu qui rendent les gens plus prudents. On pose des questions avant d’aller prendre une roule. »
Entre ces etres « simples » qui veulent une relation « jamais compliquee » et qui affirment serieusement « j’aime rire », le destin offrira peut-etre la fameuse « chimie » tant recherchee et les papillons qui seront condamnes a l’etat de chenilles depuis bientot un an.
Trouble d’attachement collectif
Mais depuis tant de panel pour papillonner, justement.
« La culture de rencontre a faible responsabilite cree et perpetue un trouble collectif d’attachement », affirmait recemment Notre psychologue americaine Alexandra H. Solomon concernant Instagram. Effectivement, on matche, on echange virtuellement et, des fois, on disparait ou on ghoste avant ou apres rencontre.
La perte de reperes et de securite affective est en mesure de s’averer troublante et anxiogene. L’univers du dating reste votre vaste catalogue a ciel ouvert (avant 20 h). Et apres, ca depend d’eux…
Veganes, polyamoureux et personnes sexe-positives recoivent un programme preferentiel.
Ce qui me frappe le plus chez les hommes a qui je rends visite virtuellement via ces applications ? Jeunes ou vieux (surtout plus vieux), la lueur de tristesse au sein des regards. Ton passe a excellent etre regle, si tu commences ta bio par « Divorce », ils font du boulot derriere.
« Je constate 1 decalage entre les hommes De surcroi®t de 50 ans et ces dames du meme age », affirme Anne-Marie Lefebvre, fondatrice de RencontreSportive.com, dont la moyenne d’age des 75 000 membres est de 48 ans.
« Mes hommes quinquas sont moins dynamiques, font moins d’activites, ont moins de projets et aucune reseau social. Ils attendent beaucoup d’une blonde. Les filles ont du fun, un reseau amical, des groupes de sport, ainsi, elles ont le choix. Et je constate que bien des jeunes femmes plus vieilles ne veulent plus etre en couple. Veuves ou divorcees, elles s’amusent et seront occupees. » Disons que la perspective de faire du Netflix a 2 n’est nullement un argument qui incite a franchir le nullement.
Chez RencontreSportive, Anne-Marie Lefebvre compte une clientele plutot equilibree, avec 47 % de dames et une augmentation de 40 % des membres payants depuis le commencement en pandemie : « on voit un sentiment d’urgence de vivre dans le contexte actuel. Un tantinet tel apres le 11 Septembre. »
Personne ne pourra venir se plaindre (« pourquoi tu ne m’as nullement swipe ? »). Et on n’a de comptes a rendre a personne.
Chez toi ou i la maison ?
Notre couvre-feu a-t-il modifie les comportements du dating ? Un sondage aupres des membres de RencontreSportive (fin janvier) nous apprend qu’on n’echange pas davantage de messages erotiques chez 77 % des membres, mais que le couvre-feu a 1 effet negatif via le desir de rencontrer quelqu’un en personne Afin de 61 % d’entre eux. Mes criteres de selection sont aussi plus stricts concernant le tiers des participants.
« Le dating se poursuit, croit votre fondatrice. L’envie de rencontrer est boostee depuis le commencement en pandemie. Et quand on retrouve, on a envie de vivre de l’intimite. Ce n’est nullement vrai qu’on va mettre un masque pour s’embrasser… Le couvre-feu peut aussi inciter les mecs a coucher plus vite ensemble dans la relation, mais 97 % des premieres rencontres se font a l’exterieur. »
Dans une choregraphie de seduction ou la plus grande marque d’attachement consiste a supprimer son compte Tinder, l’impatience est des fois un peu trop vive.
Si pour toi, ca et sa, ce la aussi chose, je ne crois jamais qu’on va pouvoir s’entendre.
Apres une nuit (pre-couvre-feu) chez une celibataire tres motivee, un ami me rapporte avoir recu un message le lendemain concernant sa propre presence louche sur une application ou ils ne s’etaient pas rencontres. « C’est quoi, ca ?! »